INTENTION DE REALISATION

 

Comme tou(te)s les citoyen(ne)s de notre planète, je constate depuis 2022 un emballement exponentiel du changement climatique. Avec le renforcement de l’effet de serre naturel par la combustion des énergies fossiles, la surexploitation des ressources naturelles est une de ses causes directes.

Au fil des voyages, mais aussi de mon observation de l’environnement local, j’ai pris conscience des dégâts écologiques et sociaux dramatiques qu’il provoque, au début principalement dans les pays du Sud mais maintenant aussi dans le Nord et l’ensemble de la planète.

J’ai notamment remarqué l’uniformisation croissante des paysages sur tous les continents, déforestés et dévitalisés au profit des monocultures agro-industrielles à grande échelle.

Cette extension sans précédent de la dégradation des écosystèmes naturels m’a permis de comprendre que le changement climatique et ses conséquences ne s’expliquent pas seulement par l’effet de serre dû aux énergies fossiles.

En 2000, j’ai rencontré Michel Kravcik à Vancouver, lors d’un Forum mondial sur l’eau, organisé par le Conseil des Canadiens.

Il avait reçu le prix Goldman (équivalent du Prix Nobel pour l’environnement) en 1999 pour s’être opposé avec succès à la construction d’un barrage en Slovaquie.

Ses recherches sur des solutions alternatives l’ont amené à s’intéresser à un processus sous-estimé et encore complexe à évaluer scientifiquement :

la rupture des petits cycles de l’eau.

Lorsque j’ai appris en 2013 que Michel Kravcik avait publié un livre, j’ai décidé d’illustrer sa théorie et de développer cette vision complémentaire sur le changement climatique. J’ai été très impressionnée par les perspectives optimistes qu’elle offre.

Les capacités de résilience de la Nature sont extraordinaires.

En respectant et restaurant les règles fondamentales de la Nature, nous obtiendrons les solutions simples, efficaces et rapides dont nous avons un besoin vital et urgent.

Si l’action contre le changement climatique reste focalisée sur les seuls gaz à effet de serre, elle aboutira à une impasse politique, économique et sociale, créant méfiance et angoisse au sein de populations inquiètes et en perte de repères.

– Ouvrir le débat sur les différentes origines du changement climatique,
– relier les expériences et les perceptions partagées,
malgré des contextes géographiques et culturels différents,
– en offrant des raisons d’espérer et de véritables opportunités d’agir :
tels sont les objectifs de mon documentaire.

LA REALISATRICE

Valérie Valette est née en France [Haute-Loire].

Elle a participé à plusieurs mouvements de la société civile sur le thème de l’eau.

En France, elle a été l’une des cofondatrices du mouvement d’opposition à la construction de 7 barrages sur la Loire dans les années 1980.

En Espagne, elle s’est engagée au côté des citoyens aragonais et catalans contre le Plan Hydrologique National espagnol au début des années 2000.

Ces deux mouvements de la société civile ont remporté la victoire et ont reçu chacun le prix Goldman, l’équivalent du prix Nobel pour l’écologie [1992 et 2003].

Elle a travaillé avec ERN [European Rivers Network], la Fundacion Nueva Cultura del Agua, la Fondation France-Libertés, la Coalition Eau-Bien Commun et a été membre du comité national d’organisation du Forum alternatif mondial de l’eau [FAME, Marseille 2012].

Elle réalise actuellement une série de documentaires –  » Fleurs du Futur  » – qui présentent des solutions alternatives à l’échelle locale et mondiale, positives et optimistes.

Le premier documentaire « Agua Boa » [Agua Boa : bonne eau en portugais] traite de la démocratie participative et de la gestion de l’eau, grâce à un programme socio-environnemental progressiste à grande échelle au Brésil.

Danielle Mitterrand et Leonardo Boff ont soutenu ce premier film.

« Dobra Voda » [Dobra Voda : bonne eau en slovaque] est le deuxième documentaire de la série « Fleurs du Futur ».

Présenté dans plusieurs festivals de films internationaux, (Fife à Paris (France), Fidadoc à Agadir (Maroc), Ecozine à Saragosse (Espagne)…), le film a reçu en juin 2018 un trophée d’argent au Festival Green Awards de Deauville.

En mars 2019, il a été nominé pour le prix Tournesol au Green Film Festival (Lausanne/Zurich) et a été projeté dans 11 villes suisses.

Il continue d’être sélectionné dans des Festivals Internationaux (Istanbul 2023 – Montréal 2023…) tout en bénéficiant de projections-débats dans les réseaux associatifs et auprès d’institutions (lycées, syndicats de rivières…).